Dans son album 23, "La Jonque Céleste", Yoko, partie de Guilin, remonte la rivière Lijiang à la recherche de la tombe de la troisième épouse de l'empereur Tchen Tsong... Le soleil s'efface en couleurs de feu derrière les massifs karstiques qui, tels des dents du dragon, bordent les méandres du serpent liquide ...
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Guilin, dans le sud de la Chine, fut, de toute époque, le domaine privilégié des poètes de la nature et des peintres romantiques ... Les brumes qui nimbent ces géants de pierre, en sentinelles le long du Lijiang, leur confèrent légèreté et mystère... C'est là, ce qu'il reste du fond de l'océan qui tapissait jadis ces lieux.. L'océan s'est retiré et les infiltrations des pluies et de la rivière ont taillé à leur goût le massif calcaire, pour n'en laisser subsister que des pitons rocheux, creusés parfois de grottes féériques... Cet endroit, à l'époque des Tang et des Song, fut le refuge poétique des cours impériales chinoises ... Un bel écrin pour le rêve et l'aventure ... Et pour le repos d'une petite épouse impériale...
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Bien des musiques romantiques chinoises pourraient Illustrer l'endroit et y ressusciter les fantômes qui le hantent ... Mais j'ai préféré rester sur la rivière avec Yoko et les impressions qui se bousculent en son coeur, en partie chinois.... Car la grand-mère de Yoko était chinoise et, en ces lieux, tout le lui rappelle... Il me fallait une mélodie prenante pour accompagner ces paysages fabuleux... Une vision de notre temps... A nouveau, j'ai choisi Kitaro et son romantisme pour vous bercer au fil du courant et prendre le temps de savourer un moment de bonheur ...
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Les paroles nous révèlent un personnage, la musique fait parler son âme ...
